Ecological and genetic risks arising from reproductive interactions between wild and farmed Chinook salmon

Document Type

Article

Publication Date

2013

Publication Title

Canadian Journal of Fisheries and Aquatic Sciences

Volume

70

Issue

12

First Page

1691

Last Page

1698

Abstract

Escapes from aquaculture sites may threaten wild populations through ecological risks such as reproductive interference and genetic risks through successful hybridization. Mating studies examining wild-farmed interactions should quantify fertilization and reproductive success separately through genotyping of eggs and fry, respectively, to estimate ecological and genetic risks. We examined fertilization and reproductive success (fry survival to 158 and 201 days) of farmed (XY and XX males) and wild Chinook salmon (Oncorhynchus tshawytscha) males in competitive seminatural spawning channels with farmed females. XY and XX farmed males did not differ in fertilization and reproductive success. Farmed and wild males exhibited no difference in fertilization success, however, farmed males experienced significantly lower reproductive success relative to wild owing to differences in egg-to-fry survival because of competition with wild-sired offspring. Therefore, farmed males pose ecological risk to wild populations by removing reproductive opportunities from wild males, potentially reducing wild salmon productivity. However, low survival of farm-sired offspring will reduce further opportunities for interbreeding between wild and farm-raised fish. Nevertheless, research is needed to further quantify these genetic impacts.Original Abstract: Des risques ecologiques, tels que l'interaction reproductive, et genetiques, par le biais de l'hybridation, associes aux poissons qui s'echappent d'installations d'aquaculture, peuvent menacer les populations sauvages. Les etudes sur la reproduction portant sur les interactions entre individus sauvages et d'elevage se doivent de quantifier le succes de fecondation et de reproduction separement en genotypant les oeufs et les alevins, respectivement, pour estimer les risques ecologiques et genetiques. Nous avons examine le succes de fecondation et de reproduction (survie des alevins a 158 et 201 jours) de saumons quinnat (Oncorhynchus tshawytscha) males d'elevage (males XY et XX) et sauvages dans des chenaux de ponte semi-naturels ou ils etaient mis en concurrence en presence de femelles d'elevage. Les succes de fecondation et de reproduction des males XY et XX d'elevage etaient similaires. Par contre, s'il n'y avait aucune difference entre les males sauvages et d'elevage en ce qui concerne le succes de fecondation, le succes de reproduction des males d'elevage etait significativement plus faible que celui des males sauvages en raison de differences sur le plan de la survie a l'eclosion des alevins decoulant de la concurrence de progeniture de males sauvages. Aussi, en soutirant aux males sauvages des occasions de reproduction, ce qui peut reduire la productivite des saumons sauvages, les males d'elevage presentent un risque ecologique pour les populations sauvages. Cela dit, le faible taux de survie de la progeniture de males d'elevage limite les possibilites de croisement entre individus sauvages et d'elevage. Quoi qu'il en soit, d'autres travaux sont necessaires pour etablir une meilleure quantification de ces impacts genetiques. [Traduit par la Redaction]

DOI

dx.doi.org/10.1139/cjfas-2013-0181

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